Originaire de Bretagne, Joachim Maudet se forme au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP) de 2007 à 2012. En parallèle de sa formation, il étudie à l’université Paris VIII en art du spectacle théâtrale puis en Art et Spectacle Chorégraphique où il obtient sa licence en 2010.
Il commence sa carrière d’interprète avant la fin de sa formation, en collaborant avec Tatiana Julien sur La Mort et l’Extase ainsi qu’avec Arthur Perole sur Divine Hérésie.
Riche de sa formation et curieux de découvrir d’autres horizons, il part à l’étranger, où il danse pour l’Akram Khan Dance Company (UK), la Noord Nederlandse Dans (Holland) ainsi que le National Dance Company Wales (UK).
Il revient en France en Mai 2013 et commence à collaborer avec plusieurs chorégraphes tels que Samuel Faccioli et Bérengère Fournier (La Vouivre) sur le projet jeune public La Belle et Feu , Christian Ubl (Cie CUBe) sur le projet Shake It Out, Léa Tirabasso sur le projet The Ephemeral Life of an Octopus, Arthur Perole sur les projets Rock’n Chair, Ballroom et la BBB, Léonard Rainis et Katell Hartereau (Le pôle) sur Every Little Movement, Dance with dinosaurs, The perfect moment, The WALL ainsi que Ambra Senatore sur Partita. Il est également assistant et regard extérieur sur les projets Scappare de Mathilde Bonicel et Magdalena de Chloé Zamboni.
En parallèle de son parcours d’interprète, Joachim Maudet crée la compagnie les vagues en 2017 dans une envie de travailler la relation et la dissociation du corps et de la voix. Sa première pièce, ˈstɔːriz voit le jour en 2019. Il crée ensuite le solo GIGI en 2021 et le trio WELCOME en 2022. Il crée KID#1 en janvier 2024 au KLAP – Marseille.
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« La grande aventure, c’est de voir surgir quelque chose d’inconnu, chaque jour, dans le même visage. »
Avec cette phrase d’Alberto Giacometti commence l’exploration par Joachim Maudet d’un corps vu comme un organisme évocateur, d’où se dégagent formes, figures, vibrations et sonorités. Avec Sophie Lèbre, il et elle parcourent des états de corps où les sons produits percutent les qualités gestuelles explorées, comme pour les dérouter. Main dans la main, ils embarquent le spectateur dans un voyage tragi-comique entre ce qui est vu et entendu, signifié et interprété.
Première pièce du chorégraphe Joachim Maudet, ˈstɔːriz est une performance ventriloque inclassable, une ode à la musicalité du corps, une pièce qui cultive l’art de la bascule.
GIGI est une présence simple, fragile et sur le fil.
GIGI est vibration, humanité́ et désespoir.
La parole est instantanée, enivrante et inaliénable laissant derrière elle un corps qui s’effrite, se déconstruit et se cherche.
Par ce corps qui s’essouffle et cette voix qui se libère, GIGI laisse une part d’intimité se dévoiler aux yeux du public.
Sous forme d’un one wo-man show tragi-comique, GIGI est un solo intime, un abandon de soi, une perdition de l’identité.
Heureusement Dalida est là.
GIGI est né.e en réponse à une commande du festival Danse Dense et de la Maison Pop à Montreuil.
WELCOME est un trio en forme de traversée étrange où corps et voix se dissocient, dialoguent, s’entremêlent.
La transformation continue des corps et la métamorphose des voix, virevoltant d’un corps à un autre par la magie de la ventriloquie, créent des êtres hybrides aux récits multiples.
Des moments inclassables et poétiques naissent de ce décalage entre ce qui est dit, signifié et interprété.
Le trio oscille entre burlesque et inquiétante étrangeté, ironie et absurdité.
Par ces corps dissociés, WELCOME nous invite à nous rassembler, à aller vers l’autre et à faire communauté.
Laissons-nous entraîner dans cette odyssée physique et sonore sans repère, instable et sur le fil.
Un jeune homme est assis.
De ses lèvres entrouvertes émanent des voix.
Son corps est un lieu de passage.
Un radeau charnel dans lequel s’incarne le texte.
C’est une histoire d’enfants.
Une histoire de jeu et d’innocence.
De violence et d’incompréhension.
KID #1 est le premier volet d’un cycle sur l’enfance et raconte le passage abrupt de la cour du primaire, celle où les enfants jouent, courent et virevoltent, à la cour du collège, celle où les corps s’arrêtent de jouer, se regardent et se brutalisent. C’est une traversée, de ces corps qui se codifient à la naïveté de notre âme d’enfant.