Flora Détraz
Flora Détraz se forme en danse classique et suit des études littéraires (classes préparatoires et licence de lettres modernes) avant d’intégrer la formation du Centre Chorégraphique National de Rillieux-la-pape, dirigée par Maguy Marin. Elle poursuit sa formation au sein du cycle de recherches chorégraphiques PEPCC, Forum Dança, à Lisbonne.
Au cours de son parcours, elle a l’occasion de rencontrer, entre autres, Meredith Monk, Jonathan Burrows, Loïc Touzé, Meg Stuart, Vera Mantero, Diane Broman, qui influencent sa propre recherche. Depuis 2013, elle crée des pièces chorégraphiques qui questionnent la relation entre la voix et le mouvement, au sein de la compagnie PLI basée dans l’Orne en Normandie : Peuplements (2013), Gesächt (2014), Tutuguri (2016), Muyte Maker (2018). Elle prépare une création intitulée Glottis (2020). Actuellement, elle est aussi interprète dans le spectacle Bacchantes, prélude pour une purge de Marlène Monteiro Freitas et assistante à la chorégraphie pour la pièce Anarchismos de Pablo Fidalgo.
Production/Administration
Aline Berthou
aline@aoza-production.com
+336 58 39 78 18
Diffusion
Key Performance
Koen Vanhove & Anna Skonecka
koen@keyperformance.se
anna@keyperformance.se
Tutuguri, c’est voir et entendre une danse. Ici, les cordes vocales et le corps sont mis en jeu. De ce corps vocal émane tout un éventail de sons : chant, chuchotis, bribes de conversations, bruits d’animaux, cris de nourrissons ou cliquetis d’aliens. Les sonorités glissent et se heurtent à la gestuelle. Parfois l’audible correspond au visible, parfois, au contraire, ils se télescopent, se décalent, produisent des assemblages inattendus et déroutants. Le corps se transforme en un réceptacle, en un refuge accueillant quantité d’êtres, d’identités et d’histoires. Tutuguri, c’est un être qui aurait englouti des mondes.
Tutuguri – in situ est une partie du solo Tutuguri qui s’adapte à des espaces non théâtraux (galeries, musées, jardins, studios, hall, etc… ).
Pour cette pièce, la joie est posée comme un postulat existentiel et physique et comme potentiel de création. Chanter copieusement, rire en poylphonie, danser à l’aveugle, papoter en cacophonie, des corps désobéissants et irrationnels seront mis en avant. Les quatre figures féminines apparaissent tels des êtres mythologiques, en perpétuelle métamorphose, malgré les fortes contraintes que leur impose l’espace de jeu. Un étrange ballet naît de ces composantes contradictoires, où se mêlent pêle-mêle l’imaginaire médiéval, les chansons triviales et les tableaux grotesques.
Glottis se passe à l’intérieur d’une glotte ou au fin fond d’une grotte, dans des temps ancestraux, dans la pré-histoire ou dans des temps futurs, après l’histoire. Trois individus – aveugles visionnaires, chamanes sous hypnose, ou simples somnambules s’adonnent à de mystérieuses pratiques. Dans une sorte de concert dansé, aux inquiétantes allures de prophétie fantastique, ils s’entretiennent avec toutes sortes de forces invisibles.
Plongée onirique dans les méandres de la magie et de l’inconscient, Glottis fait l’apologie de l’occulte.
Avec le soutien du Centre Chorégraphique de Caen Normandie.
Avec le soutien de la DRAC Normandie (structuration), la Région Normandie (développement des activités) et le Département de l’Orne