LAC Project est un collectif artistique pluridisciplinaire fondé par le chorégraphe et musicien Mathieu Calmelet, et l’artiste plasticienne et chorégraphe Ludivine Large-Bessette qui défend un travail en collectif et se redéfinit à chaque projet par des collaborations nouvelles et approfondies avec des artistes, technicien.nes et chercheur.ses de différents horizons.
Espace de collaboration artistique, LAC Project défend une pratique très décloisonnée où danse contemporaine, musique, performance, arts visuels et art numérique apparaissent dans une porosité assumée. Ce travail volontairement hybride permet au collectif de mieux laisser transparaître leurs questionnements en associant différents médiums, pour traiter chaque projet : réalité augmentée pour interroger le fantasme sociétal d’un corps tout puissant, vidéo pour cerner l’importance du regard et des rapports de pouvoir dans les traditions classiques de représentation du corps, musique acoustique et électronique pour explorer de nouveaux modes relationnels entre le corps humain et notre environnement.
Les créations de LAC Project ont été notamment diffusées à la Nuit Blanche à Paris, au Carreau du Temple à Paris, aux Subs Lyon, au Manège Scène Nationale de Maubeuge, au Gymnase CDCN de Roubaix, aux Les Subs Lyon, au Festival Waterproof de Rennes, au Festival Artonov de Bruxelles, au Salon de Montrouge, au Festival Baléapop de Saint-Jean de Luz ou encore au Festival Et 20 l’Été à Paris.
Directrice de production
Aline Berthou
aline@aoza-production.com
+336 58 39 78 18
Chargée de production
Charlotte Bayle Filiol
charlotte.b@aoza-production.com
07 77 37 26 47
Tel un paysage déployé sur l’espace du plateau, trois individus et d’étranges sculptures à vent entrent en relation, s’activent, se contractent et s’abandonnent. Au rythme des souffles humains et mécaniques, électrisés par un traitement numérique live, le collectif LAC Project convie le public dans une symphonie musicale et chorégraphique, rejetant les frontières entre organique et mécanique, entre acoustique et numérique, et rêvant à de nouveaux modes relationnels entre le corps humain et son environnement.
«Reflet d’un certain essoufflement du monde à prendre part à cette course sans fin, vers la productivité, la consommation, le progrès ; Les Souffles est une invitation à désamorcer l’affrontement entre le machinique et l’humain. En liant l’artisanal et les nouvelles technologies pour créer une œuvre complexe et touchante, le trio d’artistes propose de considérer d’autres types d’interactions possibles avec les éléments non-humains qui nous entourent. Objets, machines, outils et robots pourraient aussi être abordés sous l’angle de la complémentarité (…) de façon sentimentale et sensorielle, sans autre objectif que celui de la rencontre. Et de celle-ci pourrait naitre, comme dans le cas de cette œuvre, de la créativité et de la poésie.»
Ninon Duhamel

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Au cœur de « Saltation » se trouve une question simple mais importante : et si le corps humain n’était plus au centre, mais une matière vibrante parmi d’autres, faisant partie d’un paysage vivant partagé ?
Cette création part de ce postulat : travailler avec et à travers le corps en tant que matière poreuse, sensible et interconnectée, afin de repositionner notre humanité dans le continuum de la vie. Ni supérieure ni isolée, mais en échange constant avec ce qui nous entoure. « Saltation » devient ainsi une tentative de dépasser l’individualisme pour aller vers une rencontre transformatrice avec les autres, humains et non humains.
De cette vision émerge notre exploration de la porosité totale entre musique et danse. Nous nous concentrons sur le cœur même de la composition chorégraphique et musicale : les corps et les personnes qui l’incarnent et la déploient.
Sur scène, trois interprètes, à la fois danseureuses et compositeurices de musique électronique, donnent vie à ces deux disciplines dans un dialogue continu, sans hiérarchie ni séparation. Grâce à la composition en direct, le geste devient son et le son devient mouvement, révélant la nature physique et vibratoire profonde qu’iels partagent.
Inspiré par la cymatique (l’étude des vibrations sonores visibles), « Saltation » cherche à rendre perceptible à quel point le son et le corps sont des matériaux physiques et malléables. À l’image d’un paysage changeant en perpétuelle recomposition, cette pièce invite le public à percevoir et à ressentir le son et le mouvement comme une matière vivante : dense, poreuse, texturée et sensible.
